Sur la route des saveurs

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Argentine


Mendoza : du 11 au 16 juin 2015

Hola todos !

 

Après nos aventures à Bariloche, nous quittons définitivement la Patagonie et reprenons le car mercredi en début d’après-midi direction Mendoza, capitale mondiale du vin ! Pendant les 19h de trajet qui nous séparent de Mendoza, nous traversons el valle encantado (vallée enchantée), couverte d’étranges formations rocheuses érodées par le vent et la pluie, et les magnifiques paysages désertiques des provinces de Rio Negro et Neuquen. Régis en profite pour réviser ses connaissances vinicoles et sa nouvelle devise est : « Wine, what else ? ».

Après une nuit bruyante et pas très reposante dans le bus, nous arrivons à 7h à Mendoza chez Teodora, une argentine voyageuse adorable chez qui nous logerons 6 nuits, avec son chien Chuli et son chat Jupiter. Après une petite sieste, direction le parque San Martin, qui couvre environ ¼ de la ville. Mendoza, agglomération d’environ 1 million d’habitants située au pied de la cordillère des Andes, est décontractée, et nous retrouvons enfin le soleil !

Le lendemain, promenade dans la ville et prévisions des prochaines excursions puis soirée crèpes chez Teodora.

Samedi, nous embarquons pour la journée en direction de la alta montana, pré-cordillère et cordillère des Andes sur la ruta 7, qui traverse le pays depuis Buenos Aires d’est en ouest vers la frontière chilienne. C’est également la route empruntée par San Martin El libertador en 1817 pour libérer le Chili du joug espagnol.

La route nous conduit tout d’abord au plan d’eau de Potrerillos, en suivant le Rio Mendoza, issu des eaux des glaciers des Andes et qui permet d’alimenter la ville de Mendoza. Nous découvrons, émerveillés, les couleurs de la pré-cordillère, la montagne aux sept couleurs sous un magnifique soleil.  Nous arrivons à Upsallata, ville andine qui a vu le tournage de Sept ans au Tibet (pour les fans de Brad Pitt), la Chine ayant refusé que Jean-jacques Annaud tourne sur leur territoire. Nous suivons également la voie ferrée transandine, qui a été en service de 1910 à 1978 et a cessé en raison d’éboulements.

Après un bref passage dans la station de ski los Penitentes, station fantôme située à 2581 m d’altitude mais qui n’a pourtant pas ouvert depuis plusieurs années par manque de neige, nous arrivons au Puente del Inca, pont rocheux qui enjambe le Rio de las Cuevas. Le pont, de couleur orangée, a été formé par l’accumulation des sédiments des eaux sulfureuses. Les eaux thermales ont été autrefois exploitées par le complexe thermal en contrebas avant d’être abandonné.

Puis direction le Parque Provincial Aconcagua, fermé à cette saison, mais de l’entrée duquel nous pouvons accéder à un mirador sur l’imposant Cerro Aconcagua, 6962 m , qui demande 15 jours d’ascension. Malheureusement, le ciel des Andes change rapidement et ici c’est couvert et il fait -12°C avec beaucoup de vent (nous aurons une autre chance d’admirer l’Aconcagua depuis l’avion de Mendoza vers Santiago du Chili).

Nous terminons la route à Las Cuevas, village abandonné après un éboulement, à 3200 m, où il reste quelques bâtiments touristiques et la douane chilienne. Nous prenons un repas ‘montagnard’ assez lourd, en observant de loin la route qui monte vers le Cristo Redentor de los Andes construit en 1904 à la frontière argentino-chilienne pour symboliser l’amitié entre les 2 peuples.

 

Dimanche, grasse matinée pour nous puis pique-nique au Parque San Martin et ballade vers le Cerro de la Gloria, monument à la gloire de l’armée des Andes puis retour par bus difficile vers ‘notre maison’ (les bus à Mendoza n’ont pas vraiment d’horaires mais des probabilités de passages … attente d’1h30 !).

 

Le lundi, nous partons à la découverte des Bodega de Maipu ; Mendoza et ses environs, bien que situés dans un désert, sont alimentés par l’eau des glaciers au moyen d’aqueducs. Au programme de la journée : le domaine Domiciano de Barrancas, la fabrique d’huile d’olive Pasrai et le domaine Vistandes. Dégustations de Malbec, Syrah, Carménère, … (cf article saveurs).

 

Le mardi, dernier jour en Argentine, je suis terrassée par une turista/gastro qui contaminera Régis le lendemain, donc ce sera repos pour tous les deux, avant de s’envoler vers le Chili mercredi.

 

Nous écrivons depuis San Pedro de Atacama au Chili et je vous souhaite une bonne fête de la musique !

 

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 Chez Teodora

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 La coccinelle de Teodora

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 L'entrée du parque San Martin

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 Le monument du Cerro de la Gloria

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Mendoza

 

 

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Sur la ruta 7

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La montagne aux sept couleurs

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Station de ski Los Penitentes

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Puente del Inca et établissement thermal en ruines

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Cerro Aconcagua, dans les nuages...

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Las Cuevas, 3200 m

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Bodega !

 

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Vignobles de Maipu

 

 

 

 


21/06/2015
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Patagonie : Bariloche 7 au 10 juin 2015

Seulement 4 petites heures de bus nous séparent de San Carlos de Bariloche, capitale du ski et du chocolat en Argentine !!

Après avoir trouvé notre auberge, on fait un tour puisque le soleil s’est montré. Bariloche a une situation en or puisque la ville est située dans le Parque Nacional Nahuel Huapi et au bord du lac, qui reflète les sommets alentours, dont le Cerro Catedral (station de ski).

On goute également le submarino, sorte de bâtonnet en chocolat qu’on laisse fondre dans du lait …mmmm !

 

Le lendemain, on part pour le parc Llao-llao, à environ 30 km de la ville. Le bus nous conduit à l’hôtel Llao-llao, imposant, d’où de riches célébrités peuvent contempler les lacs et montagnes enneigées, au coin du feu depuis la véranda. Nous, on se contente d’admirer l’hôtel et ses magnifiques pelouses de golf, et le panorama depuis le Cerro Llao-llao, gravi sous une petite pluie fine. Au retour, une route de terre nous mène à la Colonia Suiza, village fondé par des suisses du valais (ils sont venus jusqu’ici, d’où le bon chocolat de Bariloche).

 

Mardi, avec Emmanuelle, une française kiné de 21 ans (tout comme moi donc !), on décide de louer une voiture direction la ruta de los Siete Lagos (la route des sept lacs), serpentant parmi des paysages alpins et les forêts d’arrayanes (arbres couleur cannelle surprenants) sur 200 km au nord de Bariloche.

Départ tôt le matin, la météo annonce un temps splendide et le soleil nous le confirme. Sauf qu’en Patagonie, les prévisions ne sont pas très fiables …

Arrivés à un embranchement, on prend la route de terre avec notre clio "4*4 passe partout même pas peur", quand ça se complique : la route, après de fortes pluies, s’est effondrée. Les Brésiliens pensent qu’avec la logan, pas de problème, sur le talus, ça passe mais ça s’embourbe et on est parti pour pousser … du coup demi-tour et on repart sur une autre route de terre plus « travaillée » pendant 70 km mais tout se passe bien … sauf qu’au final, après la pluie, on a la neige. Le paysage se résume à du blanc et on ne verra que 3 lacs sur 7 : Lago Traful (le plus beau, une petite mer déchaînée par les vents), Lago Correntoso et Lago Espejo Grande.  On termine la journée tous les 3 par un thé avec des tortas (pâtisseries argentines) dans una confiteria de Villa la Angostura pour se remettre du froid.

 

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                                     Centre administratif de Bariloche

 

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                                              Lago Nahuel Huapi

 

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                                      Un petit air de Loch Ness ...     

 

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                                           LA Clio tout terrain !

  

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                             Et la Ruta 63 se termine ici pour nous ...

 

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                                            Villa Traful

 

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                                        Lago Correntoso

 

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                                            Lago Espejo Grande 


15/06/2015
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Patagonie : Esquel 5 et 6 juin 2015

Arrivés à Esquel le jeudi après 28h de bus, c’est le déluge. Bon, soyons honnêtes, on est surtout venus ici car c’est la ville la plus proche du Parque Nacional Los Alerces (el Alerce = cyprès de Patagonie, espèce menacée d’extinction, qui ne grandit que d'1 cm tous les 20 ans! ).

On devra prendre notre mal en patience car les navettes qui vont jusqu’au parc (50 km jusqu'à l’entrée) ne circulent que le samedi et dimanche. On en profite donc pour aller se balader … sous la pluie.

On a fini par trouver une auberge qui fait aussi sauna = c’est-à-dire que le chauffage à air pulsé est poussé au max (26°C dans la chambre quand-même) !

 

Enfin, le samedi, après 2h30 de route, dont 1H30 sur des routes non goudronnées (ça fait mal aux fesses !), on arrive au parc, et apparemment, on est les seuls randonneurs à avoir eu l’inconscience la bonne idée de venir ce jour-là car : on est en basse saison, il pleut à torrent et le niveau des magnifiques lacs ne fait que monter, il fait 4°C.

Mais il en faut plus pour nous décourager et, une fois déposés par le chauffeur, on est partis à l’attaque des quelques sentiers ouverts.

 

On a observé pas mal d’Alerces, dont un qui a 300 ans.

Nous n’avons malheureusement pas pu voir ce jour là :

- L’alerce qui a 2600 ans, appelé el abuelo (le grand-père) car il n’est accessible qu’en bateau.

- Des pumas, bien cachés dans la forêt.

- Le huemul, ou cerf andin.

Par contre, on s’est créés une petite arche de Noé car nous avons été suivis par 1 chien et 2 chats pendant 2 heures (on commence à être habitués).

Enfin, vers 17h, la pluie s’est mise à redoubler. On avait froid. On était trempés. On était seuls. Et là Régis voit 2 gars avec une tronçonneuse et me dit « Tiens, Aurélie, tu pourrais aller leur demander si on peut trouver un abri ? » (bon, bon, il parle pas espagnol). N’écoutant que mon courage, je me lance à leur rencontre. Et on a passé une excellente fin de journée car ces 2 gars (qui n’étaient pas des tueurs en série mais des guardaparques ou gardes du parc) nous ont gentiment invités à patienter chez eux. On a donc attendu le bus de 18h45 en prenant l’apéro avec Balthazar et Ignacio au coin du feu, avec des tortas fritas (sortes de pâte à churros) et des pâtes de fruits mélangées à de la mozzarella.

Bref, on est rentrés tard, heureux de notre journée…

 

Pour la petite histoire, à environ 20 km de là se trouve la petite ville de Cholila, célèbre pour avoir été, pendant quelques années, la ville de Butch Cassidy, le Kid et Etta Place.

 

Vu les circonstances humides, merci de votre compréhension pour le peu de photos !

 

PS 1 : N'hésitez pas à retourner sur les anciennes pages du blog (Ushuaia), on ajoute parfois des photos mais il n'y a pas d'envoi de mails car c'est sur le même article.

 

PS 2 : Régis s'est finalement rasé la barbe après 3 semaines ...

 

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                                             Parque Nacional Los Alerces


08/06/2015
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Patagonie : El Chalten 30 mai au 2 juin 2015

Après avoir quitté EL Calafate, nous voici donc dans le petit village de El Chalten, à 3h de route par la Ruta 40. Partis avant le lever du soleil (bon faut dire qu'il fait nuit noire jusqu'à 9H en ce moment), on arrive vers 12h dans un village déserté car on est en basse saison (manque plus que les boules d'herbes qui avancent avec le vent comme dans les westerns).  Ce petit village hippie d'environ 1000 habitants existe depuis 1985 (mon âge donc !), et est en construction permanente et désorganisée. On a passé 4 jours chez Hugo, un argentin amoureux de la montagne super cool. On se sent bien dans ce village, loin des villes et des excursions organisées, on peut partir à pied de l'auberge vers les sentiers. On a l'impression d'être au far west, avec la seule rue principale et les saloons...

Le  Fitz Roy et le Cerro Torre sont souvent sur leurs nuages, et on aura la chance de les apercevoir seulement à notre arrivée le samedi.

 

Les 2 premiers jours ont été plutôt cléments et nous ont permis de faire des randos : vers la laguno de los tres , avec la présence de woody woodpecker dans les arbres et avec 1 couple de français adorable, et la laguna del torre, en partie, car la pluie s'est invitée. Le lendemain, surprise, au réveil il neige : journée off et planification de la suite.

 

Mercredi, on reprend la route pour 28h, direction : Esquel !

 

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                                     Le Cerro Torre et le Fitz Roy

 

 

 

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                      Vers la laguna de los Tres, Fitz Roy à gauche sur son nuage

 

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                                          Mirador sur la laguna Viedma


08/06/2015
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Patagonie : 28 mai au 11 juin 2015

Nous voici arrivés en Patagonie. J’ai trouvé un texte qui exprime assez bien ce qu’on éprouve sur ces terres lointaines et inhospitalières.

« La Patagonie est là, au sud du sud, là où finissent l’Argentine et le Chili.

Au sud du sud, là où souffle le vent, une terre de fantasmes, de mystères, d’histoires et de légendes vous attend. Une terre de rêve qui attire, qui inonde l’âme de parfums et de paysages qui s’étendent jusqu’à l’horizon.

Eternelle et majestueuse avec ses neiges et ses forêts, avec ses plaines infinies, ses montagnes dénudées, ses mers déchaînées et son silence mystique. »

On s’émerveille devant ses couchers et levers de soleils aux couleurs changeantes d’un caméléon, on écoute la nature nous parler à travers ses glaciers qui nous racontent leur histoire, qui a commencé voilà plusieurs millions d’années, on respire l’air de cet hiver austral qui débute, on partage enfin ces instants avec les habitants de ces lieux, les zorros, les lièvres, les condors, les moutons, les chevaux, les vaches, les guanacos et Florent Pagny.

 

 

Nous avons eu la chance d’observer le glacier Perito Moreno, accessible facilement, de 30 km de long, 60 m de haut et 5 km de large. Ses pics se dressent comme des cathédrales, qui renferment tous les secrets de la terre (pour Régis ça ressemble plutôt à des meringues :) ).

Ce glacier et bien d’autres, se trouvent dans le parc national Los Glaciares, à 80 km de El Calafate, ville où nous avons passé 2 nuits dans un hostel, en compagnie de Ironmaiden (sans doute un ami de Julien :) ).

Le lendemain, on a repris la route pour El Chalten, petite localité située à l’intérieur du parc national, sous la protection du Cerro Fitz Roy (3405 m) qui inspira Antoine de St Exupéry pour représenter les montagnes du petit prince …. Un peu de poussière d’étoiles se glisse sur ses terres …

 

Pour info, l’Aéropostale (le courrier transatlantique) n’a pas été oublié car il y a autour de nous :

-          L’aiguille Guillaumet (2579 m) et la face est s’appelle Terre des hommes.

-          L’aiguille Mermoz (2732 m) et le pilier ouest s’appelle vol de nuit.                                                         

photo petit prince.jpg-           L’aiguille St-Exupéry (2558 m) et la face sud s’appelle le petit Prince.

 

 

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31/05/2015
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